« La religion de ma mère » de KARIM AKOUCHE
- mediathequedegrane
- 28 mai 2018
- 1 min de lecture

L’auteur, né en 1978, est kabyle. Il a fui l’Algérie pendant la guerre civile pour vivre en France puis au Canada où il est écrivain et chroniqueur. Il revient en Algérie pour l’enterrement de sa mère.
Ce livre est un hommage à sa mère, très pauvre, qui a élevée seule ses 3 enfants. Il nous parle de son enfance, de l’absence du père, du peu de place laissée à la culture et à la langue kabyle en Algérie. C’est aussi un regard sans complaisance sur l’Algérie actuelle qu’il redécouvre après 10 ans d’absence.
Quelques critiques: « La religion de ma mère est une composition littéraire tumultueuse. Cela évoque le bouillonnement d’une source, ou encore un torrent impétueux et rapide. Karim Akouche a un style d’écriture clair, pur, avec des mots simples et concrets. Un style rythmé, incisif. Les phrases (et même les chapitres) sont courtes et concises. Quant à la prose de l’auteur, elle est vigoureuse, souple, mesurée, impulsée par une rythmique proche de la poésie. Cette richesse reflète la sensibilité particulière de l’écrivain à l’égard du langage. »
« Grâce à un ton juste qui traite de la décadence individuelle et collective, le livre raconte les conséquences des pensées systématiques sur les êtres qui se refusent à tous les systèmes. La langue et la culture kabyles de cette mère à laquelle le fils rend hommage par-delà la mort, démontrent avec justesse l’égarement et le désespoir de tout un peuple aux pratiques païennes dans un coin du monde où il est dangereux d’être multiple. »
Comments